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 Les inquiétudes d'un frère

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Arthur_de_Troy
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Arthur_de_Troy


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MessageSujet: Les inquiétudes d'un frère   Les inquiétudes d'un frère EmptyLun 31 Déc - 4:11

Le procédé était mal honnête à ses yeux. Héloïse avait toujours été la rapporteuse, et lui avait toujours cherché à éviter le regard paternel dans tous les petits conflits de la vie courante, pour ne pas risquer de perdre l'estime de son père sur des bricoles... Mais c'en devenait intenable, il fallait un recourt de choc, pour un soucis en apparence innocent, mais en profondeur bien plus sujet à déplaisantes conséquences qu'il n'y paraissait. Et c'est pour cette raison que le blond jeune homme revenu en Auvergne depuis seulement quelques semaines se retrouva à discuter avec son père au cours d'une balade matinale.

Père, que nos rencontres sont bien trop formelles ces derniers temps, malheureusement, je viens encore chercher ton attention pour un sujet relativement déplaisant. Lors de notre conflit, entre Héloïse et moi, j'ai repoussé ton intervention, en te disant que nous règlerions le problème entre nous... Et en grande partie nous l'avons fait, je déteste l'idée qu'elle apprécie Koslov, je rêves d'écorcher cet individu s'il ose s'approcher d'elle, comme j'écorcherais n'importe quel homme qui le ferait, fut-il roi... Mais il n'y à plus menaces, larmes et de trop gros conflits à ce sujet, et je crois que ma possessivité lui plait, elle se sent de nouveau ma princesse ainsi en un sens. Néanmoins j'ai peur que nos relations ne finissent par se détériorer. Je n'ai pas à juger de son éducation, c'est certain, je n'ai jamais été père, et ne sait ce que c'est... Mais...

Le blond cessa de marcher pour regarder le roux, chaque mot avait son importance dans les discussions, il s'en était rendu compte. Surtout quand on parlait à un père de la façon dont sa fille de comportait en public. Un von Frayner l'avait gratifié d'un coup de canne sur la tête pour lui apprendre cette leçon.

Mais ma sœur et moi avons une vision de toi diamétralement opposée, et je m'en étonnes... Certes avec la façon dont j'ai manigancé pour t'imposer petit à petit Morganenn on pourrait en douter... Mais j'ai toujours agit en faisant de toi ma référence, évitant absolument de te décevoir, appliquant tes ordres à la lettre pour ne pas perdre ton affection et ton respect. Si tu m'interdisais une chose je m'y plirais, fusse, aujourd'hui encore l'ordre de ne plus voir celle que j'aime, et je pense que tu en as conscience, que par l'ensemble des manœuvres que j'ai réalisé, j'ai avant tout voulu concilier tes désirs avec les miens, agissant avec toi, comme je l'aurais fait avec tout politicien que j'aurais voulu amener à partager mon idée. Je négocie, mais ne prend pas toute liberté, tu es mon père, mon maître, mon suzerain, j'essaye de nous contenter tous deux, mais en définitive, le choix est tiens. Enfin tu vois l'idée. Et quand j'entends ma sœur, j'entends sortir de sa bouche, une image de toi comme débonnaire, facile à amener à son point de vue, dont l'avis serait secondaire. C'est ainsi qu'elle aborde le point de vue de Koslov par exemple, qu'importe ton avis, seul le sien compte et fatalement tu te rangeras au sien car tu l'aime... Mais je ne pense pas que tu m'aimes beaucoup moins que ma sœur. Au point où dans un cas la bienséance présiderait et dans l'autre le bonheur immédiat sans réflexion plus poussée concernant les risques et bénéfices futurs serait le maître mot. Bien sur je suis un homme et elle une femme, l'héritier de tes titres, et elle normalement non, l'aîné et elle la cadette, j'entends donc que fatalement nos éducations ont dut différer, et que logiquement tu devrais avoir plus d'attentes de ma part, et envers elle, seulement un désir paternaliste de protection. Mais pas au point que tout deux nous voyons nos options sentimentales avec une telle incompréhension l'un de l'autre.

Ayant déjà trop affronté le regard de son père, le jeune homme se remit en marche.

Ne penses pas que je sois jaloux, et ne fasse que me plaindre d'une trop grande sévérité à mon égard, car je comprends tellement les raisons qui te poussent à ne pas approuver aveuglément mes émotions. Je te trouve bon et juste à mon sujet. Je sais que l'amour n'est pas éternel, la preuve celui que j'ai pour Morganenn est déjà bien différent de celui que j'avais à notre rencontre, quand tu décrétais juste que désormais tu ne voulais plus me laisser à proximité de rousses. Non les sentiments évoluent, et on ne peut savoir si l'on a à faire à de la passion ou de l'amour véritable dans les premiers temps, il faut donc savoir calmer ses ardeurs, et ne pas s'élancer avant d'avoir l'assurance que le mariage ne sera pas malheureux. Tout comme je ne vois pas les mariages arrangés ou raisonnés comme un mariage fatalement malheureux. Je sais tout ce qui se cache derrière tes refus, et c'est la raison pour laquelle j'ai confiance en toi. Je ne me plains donc pas de mon sort, mais de celui de ma sœur. Elle me semble tellement... Inconséquente ! Nous ne nous disputons d'ailleurs plus qu'à cause de cela. Elle tend à me faire passer pour un nobliau froid, sans âme, et regrette le chevalier servant en moi, plein de fougue. Elle appelle Morganenn sa belle sœur, et voudrait que moi aussi je sois aussi inconséquent et la considère déjà comme ma femme, alors que je n'ai aucune certitude de savoir si je suis sous le coups d'émotions ou de sentiments. Et je sais que tu ne veux pas que j'épouse Morganenn, que ce choix n'est pas à l'ordre du jour actuellement, mais Héloïse voudrait que je considère ton refus comme négligeable, que je considère que dans le fond, qu'importe ce que tu en penses, qu'on te convaincra un point c'est tout. Je n'ai pas cette libéralité et Morganenn est consciente que je ne suis pas un jeune homme plein de fougue qui sacrifierait sa famille par amour.

Un soupir franchit les lèvres du jeune seigneur, qui avait conscience que le soucis pouvait paraître tellement ridicule en soit.

Alors de deux choses. Premièrement, notre éducation trop différente nous éloigne, il va falloir soit que j'assouplisse mes principes et devienne plus... Impulsif, pour que nos relations perdurent, car nous ne pouvons nous déchirer autant seulement parce que l'un agit noblement et l'autre selon son cœur. Soit que quelqu'un fasse comprendre à Héloïse que la noblesse n'est pas seulement une couronne décorative, une attitude qu'on se donne seulement en publique pour faire grande dame ; que le mariage n'est pas un engagement à la légère, mais un contrat à vie, une chaîne, et que l'amour n'en est qu'un aspect, mais que l'argent, les ambitions, les relations, la fidélité finissent par compter... Il faudrait ton arbitrage sur la question, car elle le dit clairement, elle pense que je fabule, que je te diabolise en refrénant mes sentiments, en bref que je cache mon indécision en t'érigeant comme mur entre moi et un mariage imminent.
Et ma seconde inquiétude ne concerne pas le risque de rupture de relations entre elle et moi, mais mon inquiétude pour sa vie future en général. J'ai peur papa. Peur qu'elle s'engage à la légère, soit trop têtue pour entendre les conseils, décide ne couper net dans les relations familiales plutôt que d'accepter un refus et qu'un jour, elle finisse mariée à un raté, divorcée pour cocufiage, sans plus aucun honneur, tous les siens à dos par entêtement, et seule, terriblement seule, vouée à la déchéance. Dans ce genre de situation, on voit souvent arriver une mort prématurée, emportant une âme torturée morte bien trop jeune, d'avoir vécu sans réfléchir, et d'abandonner la vie par absence de solutions d'avenir autres. Les enfants gâtés comme nous le sommes, ne sont pas très résistants au mal, nous sommes une race bien moins résistante que nos parents...

C'est une belle femme, elle essaye de faire son possible pour qu'on soit fière d'elle, elle voudrait se donner un air dur, puissante, mystérieuse mais ouverte. Mais dans le fond c'est encore une enfant, qui veut qu'on la prenne pour une adulte et s'énerve dès que ce n'est pas le cas. Elle veut désespérément être aimée, fonder sa famille, réussir sa vie, si bien qu'elle ne se rend pas compte que le but final est justement une finalité, et que le chemin vers lui est certes long, mais primordial, que c'est le plus important et le plus intéressant à vivre, et qu'à vouloir aller trop vite à monter les marches, elle va dégringoler au bas de l'escalier en y laissant quelques côtes... Enfin c'est là mon impression. C'est globalement ce que je pensais devoir te dire. Et bien sur je t'offre les points de vue tranchés de nos "non ! Si ! Non ! Si !" Incessants, j'ai conscience qu'en taverne on agit parfois pour d'obscures raisons, bien différemment qu'ailleurs, plus spontanément. Ainsi je pense qu'il faudrait discuter... Hors taverne.
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Lanfeust de Troy

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MessageSujet: Re: Les inquiétudes d'un frère   Les inquiétudes d'un frère EmptyLun 31 Déc - 5:11

Arthur avait voulu discuter avec le père. Le père était donc là avec lui à marcher dans les bois, la plus grande forêt du domaine.
La fourrure sur les épaules, car oui il faisait froid, il marchait à côté du jeune homme se rappelant comment il était petit, dans ses bras, loin des tracas de la vie à une époque où lui même voyait son ascension sociale commencer.
Depuis sa vie avait bien changer, un nouveau mariage, deux enfants de plus sans compter sa belle fille qu'il considérait comme la sienne.
Quelques pas supplémentaires et le blond commence à lui parler.

Le sujet évoqué le surpris quelque peu puisqu'il s'attendais plutôt à nouvelle discussion sur Morganenn, ses activités ou encore ses aspirations. Non là c'était Héloïse qui serait le centre de la discussion, celle qui s'était fait voler la place de la dernière par le jeune Hector.
Le conflit évoqué, il espérait bien qu'il était réglé et il afficha un léger sourire en l'entendant parler des souffrances qu'il infligerait à son ami Koslov...
La suite par contre fut moins plaisante à entendre, notamment l'opinion que Héloïse semblait avoir de lui, de sa façon de penser, des décisions qu'il prenait. face à face avec son fils il fronça des sourcils mais ne répondit pas, le laissant continuer tout en marchant.

Tout au long du monologue de son fils, un sentiment de fierté s'emparait de Lanfeust, il constatait qu'il n'avait point rater son éducation, que celui-ci malgré la première frayeur qu'il lui avait fait, semblait très posé et inquiet de lui faire plaisir. De plus, Arthur respectait son devoir d'héritier et de vassal car finalement il lui apportait ce jour son devoir de conseil et Lanfeust lui devait en quelque sorte son devoir de justice par rapport à Héloïse.
Aussi prit il enfin la parole.


Arthur, je dois dire que tes paroles me rassurent et me désolent.
Elles me rassurent car je me rend compte que tu fais honneur au rang qui est le tiens et je suis fier de toi. J'avoue qu'au début j'ai eut un peu peur avec ton attirance pour Morganenn car je ne voyais pas du tout les choses de cette façon. Mais au moins tu t'es montré digne et tu continue à l'être. Certes j'ai accepté que tu la courtises mais je ne fais rien au hasard et tu l'a semble-t-il bien compris.
Je ne souhaite pas que tu changes mon fils, juste pour plaire à ta soeur, non restes comme tu es.

Ce qui me désole à présent c'est de comprendre que Héloïse n'a pas compris certaines choses. Soit elle se joue de moi soit elle a complètement occulté ce que je lui ai dit lors de votre échange...peu cordial par courrier.
Alors oui il est vrai que je la surprotège sûrement un peu trop, d'ailleurs je ne l'ai ni envoyée à Saint Louis ni à Belrupt, car je ne voulais pas la voir ailleurs qu'à Souvigny. A présent elle prend son envol rencontre du monde et...se fait bien entendu courtisée.
Mais d'il y a bien une chose de sûr c'est qu'elle conclut les choses un peu trop rapidement et un peu trop facilement à mon goût. Toi et Morganenn, Constance et Goddefroy, elle et Koslov, on dirait qu'elle a décidé qui épouserait qui, et ça ben elle a oublié qu'au final c'est Laure et moi qui décideront.

Vois tu, je suis en discussion pour qu'elle devienne Dame de compagnie de la Reyne, c'est en très bonne voie. Il est certain qu'un tel comportement désinvolte ne passera, Héloîse est certes jeune mais elle devra faire des efforts. Elle représentera la famille au près de la famille royale ce qui n'est pas rien.
Voilà pourquoi je lui parlerai, il faut que nous ayons une discussion très sérieuse. Je vais en parler à Laure pour qu'elle se joigne à moi pour cela, je pense qu'il faut que Héloïse ait ses deux parents pour lui faire comprendre certaines choses.

Héloîse est une enfant oui et j'espère que la vie parisienne la fera grandir et lui inculquera plus de choses que je pensais lui avoir apprises. Tu l'a bien cernée, c'est ta soeur après tout, son caractère me plait car cela me change les idées bien souvent mais il ne faut pas non plus qu'elle en abuse.


Le Duc avait était moins long que le fils mais il semblait avoir tout dit, la suite des évènements avec Héloïse promettait d'être plus compliquée, aussi il aurait besoin de Laure avec lui pour cela, vraiment...
Continuant à marcher il ajouta.


Mon fils à présent que tu es rentré, as tu des projets ?
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MessageSujet: Re: Les inquiétudes d'un frère   Les inquiétudes d'un frère EmptyLun 31 Déc - 19:22

Le jeune blond ne tira aucune fierté des compliments que son père lui fit. Certes, il les avait cherché toute sa vie, et loin d’avoir eu accès en oral aux pensées de son père ne les avais jamais entendu, ce qui l’avait poussé à toujours chercher à s’améliorer. Dans tout autre contexte peut être les aurait-il entendu, bombé le torse fièrement, et ressassé ces compliments à tous ses proches, jusqu’à ce qu’il n’y ai plus rien à complimenté, qu’on le reprenne pour sa vanité, et qu’il reprenne le dur chemin pour satisfaire ses parents.

Mais il ne tirait pour l’heure aucune fierté mal placée, car son inquiétude pour sa sœur n’était pas feinte, et demeurait en son cœur l’impression de l’avoir trahit, de pousser vers elle les reproches, alors qu’il savait comme ils pouvaient faire tout leur possible pour faire la fierté des leurs. Aussi se sentait-il profondément mal, cruel et traitre. Mais la pitié et les largesses ne serviraient pas la jeune femme, elle avait besoin d’autorité et d’ouvrir les yeux. Il le lui avait lui-même dit, qu’elle devait ouvrir les yeux avant qu’il ne soit trop tard, qu’ils ne vivaient pas dans un conte de fée et que la noblesse n’était pas une donnée abstraite… Mais elle n’avait vraiment pas apprécié.

Le discours de son père, ne le rassura pas autant qu’il l’aurait cru. Il imaginait très bien la discussion, Héloise entre son père et sa mère… Il avait eu une discussion du genre avec eux il y a peu… Et le cœur bon et impulsif de sa sœur ne venait pas de n’importe où, Laure était fervente défenseuse du droit d’aimer. Il n’avait pas manqué lui-même de recourir à sa mère pour essayer d’amadouer son père…


Mon projet sera très surement de partir. D’un côté la vie politique m’attire, j’aime ses subtilités, mais je ne fais rien à moitié, et je pense que je n’aurais pas le temps suffisant pour être satisfait de mon travail. Alors je poursuivrais la voie des armes. Tinounou m’avait proposé et rappelé sa proposition de m’intégrer, mais aujourd’hui mes pigeons me reviennent non lu… Aurais-tu eu vent de sa fin ? D’une façon ou d’une autre je trouverais à m’occuper. Je désirais rester auprès de vous mais… Mais tout dépendra d’Héloïse. Nous nous comprenons si peu désormais, que ma présence la rend malheureuse. Je ne suis pas revenu pour la rendre malheureuse. Si mon départ ramène la paix, je partirais sans regrets, car je sais que ce n’est que momentané, un jour sa vie sera faite, qu’elle soit heureuse ou malheureuse, et la mienne sera décidée alors. Ce jour-là nous pourrons nous retrouver sans conflits sur nos devenirs. La vie était simple quand il me suffisait de l’embrasser pour qu’elle soit convaincue que j’étais un homme bien. Mais ce n’est plus une question de conflits, de l’un qui blesse l’autre. Il n’y a pas d’excuses possibles, c’est plus une incompatibilité. Je pense qu’elle doit faire le deuil de l’homme qu’elle s’est toujours imaginé que j’étais, pour pouvoir m’accepter, je suis en concurrence avec l’homme qu’elle pensait que j’étais, et ma foi, elle a placé la barre bien haut, je ne m’arrive pas à la cheville. Je vais rester encore un peu, voir ce que cette discussion va provoquer, mais ensuite, j’envisagerais surement un nouveau voyage, après tout, je ne me suis pas encore trouvé. Sauf si tu as des projets pour moi.
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