Hall d'entrée du château de Souvigny...Présentez vous.

Revenue au Domaine depuis quelques jours et ce après quelques mois d'absence, la jeune femme profitait d'un repos bien merité . Les doigts de pieds en eventails elle restait la plupart du temps dans sa chambrée a dessiner. C'etait la sa nouvelle passion, a defaut d'autre chose, on la prenait ainsi. Mais ce jour un etrange bruit la fit sortir de sa reverie artistique . NOn point le cri du Cousin mais son ventre. Car oui depuis quelques jours elle mangeait comme deux. Au moins on ne lui dirait plus qu'elle avait trop maigri et tout ca. Donc ce fut chemin revenant de la cuisine qu'elle entendit le cri desesperé du Cousin.. Cousin?

La tete penchée calmement , tout en grignotant un bon morceau de fromage, elle detaillait cet homme inconnu, la cadette , la demi , la Mini ou la Princesse familiale selon le cas restait derrière lui pendant qu'il observait les peintures du Domaine. Le fromage fut avalé fort heureusement.

Le bonjour Messire

La voix n'etait pas trop forte, Ah bah oui ca doit surprendre d'entendre une voix comme ca juste derrière soi. Il ne fallait pas non plus qu'elle tue le cousin avant de savoir si c'etait un vrai cousin!

Je suis Heloise Victoire de Troy-D'Orsenac, puis je vous renseigner?

Nombre de messages : 26 Date d'inscription : 14/08/2009

AHHHHHHHHHHH !

Cette présence derrière lui l'avait un peu surpris.

Vous m'avez fait peur ! Il ne faut pas faire ça jeune fille, en tout cas pas ici !

Il écoutait la jeune fille se présenter.
Alors ça c'était le pompom... Sa cousine ne l'avait même pas prévenue qu'elle avait des enfants. La jeune fille était très jolie. Rectification, elle aurait pu être très jolie si elle retirait de sa bouche cet énorme morceau de fromage.
Dist était désolé de voir à quel point ses cousins Auvergnats pouvaient vivre, certes dans un château gigantesque, mais à l'état de nature le plus complet.
Comment allait-on faire une princesse de cette fille? En même temps, ce n'était pas de sa faute si elle avait été élevée dans une un donjon entouré de forêts remplies de loups et de brigands, mais c'est sur que les palais royaux allaient beaucoup la dépayser...

Bonjour ma cousine, je m'appel Dist de Nauériels-Kermabon. Tous les deux nous sommes de la même famille.
Je suis venu voir ta maman, la duchesse Laure... Il n'y a même pas un laquais pour m'ouvrir la porte, cela fait des jours que j'attends !

La jeune femme avait avalé son morceau de fromage avant de parler et pourtant il l'observait comme si il lui restait une miette sur le coin des levres. D'un geste discret , elle gratouilla la commissure des levres. Non pourtant rien du tout.

Elle le regardait etrangement ce soi disant cousin. Il lui parlait comme on parle a une gamine de 5 ans. La demoiselle , meme si parfois encore un peu joueuse n'etait plus cette enfant effarouchée au moindre coup de vent. Son experience au Louvre l'avait quand meme bien calmé. Cependant, elle avait parfois, comme ici, des grandes envies de balancer tout ce qu'il lui tombait sous la main au visage de cette personne vetu comme un bonhomme de neige. Il se croyait ou lui? dans le grand nord? ET ca fait tilt en elle. Le mariage et tout.. pourvu qu'il ne la prenne pas pour sa soeur !

Ahh oui, le cousin du Grand Nord c'est vous ? Oui oui j'ai entendu parler de vous. Mère doit etre a son cabinet, je vais la faire prevenir. ET pour vous faire ouvrir la porte, il suffit juste de sonner a celle ci, Jeannot, meme si très vieux viendra immediatement. Le castel est très grand et meme si votre voix porte loin forcement il n'est pas sur qu'on l'entende.

C'est qu'on est pas des barbares aurait-elle pu ajouter, mais nul mot. Elle tira sur la sonnette laissant le temps a Jeannot de venir.

Jeannot voici notre cousin du Nord, va prevenir Mère qu'il veut la voir s'il te plait. J'accompagne notre ami ci present jusqu'au Salon. Oh et dit a Berenice d'apporter a manger, notre Cousin doit avoir faim si il attend devant la porte depuis des jours.

Gardant son plateau de fromage, d'une Main, elle l'invita de l'autre main a la suivre

Si mon Cousin veut bien me suivre.

Si tu ne viens pas à Celloule, c' est Celloule qui viendra à toi...

Aucune réponse, aucune nouvelle. Loin de s' en formaliser, Loulouve, avant de repartir pour la Loraine, souhaitait rendre visite à sa tante mais surtout au petit homme qui serait bientôt son fillot, Hector.
Un sourire carmin rivé à ses lèvres voluptueuses, elle salue les gardes.

Le bon jour. Ma cousine était-elle là séant ? Prévenez-là que sa cousine Blanche est arrivée..

Et le garde qui traine pour aller prevenir le Jeannot et le Jeannot qui traine (normal il est plus vieux) pour aller prevenir le dernier et jeune serivteur qui est cencé accueillir les gens, puis parlotage à la famille.. Et voilà une Heloise qui apprend que sa cousine attend a la porte.

A la Porte? Mais pourquoi vous ne l'avez pas fait entrer?
Mais...
Comment ca Mais? Vous allez la chercher seance tenante avec des excuses!
Mais
Ohh et non je vais le faire moi meme non mais franchement comme si on laisse la Cousine comme ca dehors c'est honteux honteux !
Mais..
Pas de mais, preparez une chambre, a manger, a boire, et euh.. tout quoi , depechez vous rhhooo

Le pas hatif, elle se dirige vers le poste de gardes, ou la Cousine attend. Un sourire ravie aux levres, elle se precipite vers Blanche et la bisouille tout plein puis lui prend le bras l'entrainant a l'interieur parlant comme toujours dans des interrogations par centaines

Oh Blanche , quel plaisir de te voir, oh dis moi ca fait longtemps, comment vas tu? ton voyage s'est bien passé? Tu n'as pas trop froid?faim? ohh dis tu as vu comme j'ai grandis, Oh vraiment c'est Arthur qui va etre etre content, et puis tout le monde aussi, tu te fais trop rare chez nous, et Oh faudra qu'on se voit un jour rien que les filles de Souvigny et toutes les autres de la famille on pourra dire du mal des hommes pour une fois. Tu es venue voir Maman? Ou meme nous? Ohh j'ai pleins de choses a te dire

Et ca blablate et ca blablatte

L' attente est dès plus longue et la Valten n' aime guère se transformer en statue de pierre. Il lui est déjà assez pénible de s' entendre dire qu' elle-même est aussi strict que sa chère mère, voir austère. Mais comme l' a si bien compris son ami, elle n' est que glace couvant un feu intense. Secret bien gardé.

S' apprêtant à prendre plume et velin pour notifier sa venue à sa suzeraine, les agates d' émeraude se relevèrent sous les cils longs et épais de la brune. Mirant la jeune "de Troy", un sourire teinté de politesse se niche sur les lèvres pleines de la Wolback.

Il est vrai que vous avez forcis, ainsi qu' Arthur que j' ai connu alors qu' il n' était qu' un petit garçon. J' étais encore au Volcan à cette époque-là. Tout ceci ne me rajeunis guère.
Quand aux femmes de la famille, si l' on inclue celles de mes familles, les "Valten" les "Wolback" et les "d' Acoma", je crains que Souvigny ne soit envahi par la gente féminine.

Aux paroles écoutées, la brune se crispe sous la jeune main. Un délicat sourcil se hausse et calquant son pas sur celui de sa compagne, elle réplique, sa voix grave et profonde chantant sa désaprobation.

Médire sur les hommes ? Vous n' y pensez point sérieusement Héloise, n' est-ce pas ? Ce n' est pas nôtre but et utilité, à nous les femmes, que de causer quelques soucis que ce soit à la gente masculine. Dieu ne la point voulu ainsi. Nous nous devons d' être leur repos quand la vie se fait chienne avec eux. De les accueillir dans nos bras et d' apaiser leur peine. Le roc, le socle sur lequel ils s' appuient pour construire leur vie. J' apprécie un homme qui, malgré qu' il soit une vraie force de la nature, est parfois étouffé par la lourde responsabilité qu' il assume en nôtre Royaume. Je me sens toujours fort coupable quand, à cause de mon caractère dès plus entier, je lui inflige quelques tourments. Chérissez les hommes, ceux qui le méritent et vous verrez qu' ils vous le rendront bîen, d' une façon ou d' une autre.

Enfin...Hum, pour dire vrai, je souhaite voir Hector bien sûr mais je dois aussi m' entretenir avec ma Tante d' une affaire urgente. Vous et Constance êtes la bienvenue, il va s' en dire. Vous serez "impliquées" dans l' histoire.

Et alors qu'elle s'attendait a retrouver sa cousine et lui raconter sa vie dans les moindres details, , heureuse de la revoir, et de pouvoir parler en oubliant un peu les manières , la voici devant.. Un rocher insubmersible .. Une blanche qu'elle ne reconnait pas du tout. Une noble dans le plus pur style distant. Meme le tutoiement d'Heloise passe pour une vulgarité incroyable en attendant le Vous distillé par la Blanche. Wahou quel changement quand meme. Meme la Reyne n'est pas ainsi. Et la il s'agit de sa cousine.

Heloise se raidit a son tour devant ce discours incroyablement etrange et si lointain de ses pensées. Elle hausse un sourcil, et la regarde. La Cousine voulait du noble et du distant, elle ne va pas etre decu.

N'ayez crainte .. Cousine . Il s'agissait la d'une plaisanterie je pensais que Vous en saviez assez sur moi pour le comprendre, mais je dois me tromper après tout je n'etais qu'une enfant la dernière fois que Vous m'aviez vu. Et Veuillez m'excuser pour ce manque de distance que je ne pensais necessaire au vu de notre parenté, cela ne se reproduira plus. Je vais faire prevenir Mère de votre arrivée, meme si elle est bien occupé en ce moment, de ce fait il se peut qu'elle mette quelques instants a venir. Quand a Hector je pourrais Vous l'amener un peu plus vite, Notre petit Frère est en pleine forme et certainement l'un des plus beaux Troy-Wolback- Valten ou Nanteuil, ou autre famille confondu, mais cela sans modestie aucune.

Jeannot vous fait apprêter votre chambre vous pourrez vous y reposer assez rapidement, un bain vous sera aussi preparer dès que vous le desirerez. Si vous voulez bien me suivre jusqu'au salon, je vais demander a ce qu'un repas ou autre gateries sucrées vous soit amené ainsi qu’un peu de vin de notre precedente recolte si cela vous sied.

Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 15/06/2013

Le cheval avançait à présent au pas, ses sabots martelaient le sol du chemin dans une cadence lente et régulière qui ne pouvait affirmer qu’une seule chose : le cavalier était bientôt arrivé à destination. Pline avait suivit sans mal les indications qu’on lui avait fait parvenir, une fois que la forêt s’éclaircirait le Domaine de Souvigny se présenterait à lui. A la vue des vagues de soleil qui passaient au travers des arbres il n’y avait nul doute possible, l’homme arrivait à la lisière du bois et donc chez les Troy.

Si le chemin en réalité n’était pas si long pour se rendre au Domaine, l’homme avait mit du temps pour le rejoindre. Il avait eu fort à faire dernièrement, que ce soit la Guerre Royale, le retour chez lui en compagnie de celle pour qui battait son cœur, ou encore la multitude d’occupations personnelles qui lui prirent bien du temps... Mais il n’empêche qu’aujourd’hui Pline allait enfin se présenter au Domaine de Souvigny. Voilà des mois, en raison de la Guerre, qu’il portait tous les jours une belle armure ouvragée. Pourtant en ce jour l’homme s’en était défait afin de faire meilleure impression, si meilleure impression il pouvait donner.

Car l’impression il se devait de la faire. Six mois que le cœur battant accompagnait Héloïse, six mois qui lui permirent de s’assurer des sentiments qu’il éprouvait pour elle et réciproquement. Bien qu’en réalité pour cela, six mois ne furent nullement nécessaire. Il était temps de faire avancer les choses. Ainsi, d’une démarche assurée, le cheval rapprochait petit à petit l’homme de son avenir. Un avenir qui dépendrait de la bonne volonté des parents d’Héloïse à leur accorder cet amour ou non. Pour s’en assurer Pline avait fait de son mieux au cour des mois tout en suivant l’ordre des choses mais… le temps ne fut pas toujours clément et ce dernier apporta son lot d’imprévus. Son regard d’azur fut finalement attiré par une large demeure dont les pierres reflétaient sans mal le soleil. Un léger coup au flanc de la monture l’entraina en peu de temps au pied de la demeure tant attendue. Pieds au sol et cheval confié à un homme qui venait de se présenter à lui, Pline s’approcha d’un pas léger de la grande entrée afin de se présenter au valet qui patientait là.

Les traits de son visage, qui à première vue pouvaient paraître sévères, disparurent pour laisser place à un aimable sourire…

Le Bonjour à vous. Pourriez-vous annoncer Pline de Lusignan ? Je suis convié par sa Grace Lanfeust de Troy. Je me dois de le rencontrer, si sa Grace me le permet, afin de discuter d’un avenir qui se voudrait commun avec Héloïse Victoire de Troy d’Orsenac…

Cela dit le brun préféra ne pas en dire plus au valet et se contenta par terminer sa requête par un « Merci. »

Son regard se perdit alors sur les alentours. Etait-ce ici qu’elle avait grandi ? Dans ce jardin qu’elle s’était épanouie ? Probablement…

Le vieux Jeannot fut prévenu que Messire Pline était à l'entrée, aussi il se rendit promptement aux grilles du domaine.
Ordre avait été donné par le Duc lorsque celui-ci arriverait à Souvigny.
L'huissier était là devant lui, attendant qu'on l'accueille et il l'approcha donc en s'inclinant, l'homme est officier royale après tout.

Messire, bonjour.
Vous êtes attendu par leurs Grâces.
Si vous voulez bien me suivre, je vous conduit de ce pas au petit salon du château.

Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 15/06/2013

Le Sulignan chevauchait en silence sur les routes qui menaient à la demeure des Troy. La fraîcheur s'était définitivement installée sur le royaume et tout laissait à penser que l'hiver serait rude cette année. Le martèlement régulier des sabots du cheval était la seule chose qui résonnait aux alentours... l'hiver s'approchait à grand pas. L'homme ne changeait nullement, toujours soucieux du regard des autres sur sa personne. Son long mantel, grisé, lui permettait de se protéger de la brise et son col surmonté d'une fourrure blanche assurait à l'homme une protection supplémentaire. Six mois déjà qu'il était venu ici, à l'époque le paysage était verdoyant et le soleil inondait la terre de ses rayons. Aujourd'hui tout était morne et froid, résultat d'une baisse considérable des températures pour ne pas dire l'oeuvre du temps et des saisons. Son regard d'azur balayait les environs et non loin on pouvait déjà apercevoir le château des Troy d'Orsenac. L'oeuvre du temps avait aussi affecté la vie du Sulignan. A présent noble, on ne pouvait mettre de coté ses fonctions actuelles au Louvre qui se résumaient à remplacer le futur beau père à l'office des Huissiers. Mais pas que... le brun avait des intentions et de l'espoir pour son avenir.

Six mois d'attente, c'était long. Mais ne disait-on pas que l'amour se devait d'être mérité? Il était l'heure de voir si les parents de Héloïse en pensaient tout autant. Pénétrant finalement dans le domaine tant convoité le cavalier mit pied à terre devant l'entrée de l'édifice. Une fois son cheval confié à l'un des valets le brun s'avança au devant de la porte. Là il s'adressa de sa voix calme à celui qui était chargé d'accueillir les visiteurs.

Veuillez annoncer Pline de Sulignan je vous prie. Au fur et à mesure que ses paroles se faisaient entendre, un pâle et éphémère brouillard s'échappait de ses lèvres. Oui, il faisait froid en cette journée...

Acte 2 Scène 1 - Le retour du soupirant.
Et le vieux Jeannot, qui commencé à fatiguer vint accueillir le Seigneur Pline à l'entrée comme la dernière fois.
S'inclinant devant le noble il prit la parole.

Messire le bonjour.
Si vous voulez bien patienter ici, je vais prévenir le Duc.

Il lui signifia un fauteuil dans le hall sous une tapisserie auvergnate représentant les armes de Souvigny.

Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 15/06/2013

Il n'avait pas changé celui-là. C'était au moins rassurant de revoir les mêmes. Le vieil homme invita le Sulignan à le suivre ce que l'homme fit tout naturellement sans rechigner. C'est que rester au froid sur le parvis ne plaisait pas à Pline de peur que cela lui apporte quelques cheveux blancs. Après tout les arbres étaient blancs eux aussi en hiver, sous la neige certes, mais blancs. Dans un hochement de tête en réponse aux paroles du valet le brun prit donc place dans le fauteuil indiqué. Prévenir le Duc? Il n'y aurait pas la Duchesse? Et ou se trouvait Héloïse en ce moment même? Trop de questions pour trop peu de réponses... Pline préféra donc se contenter d'attendre patiemment dans son fauteuil.

Je vous remercie.

De ses azurs l'homme observa alors le vieillard s'en aller. Pour sur qu'il était plus agréable d'être ici qu'à l'extérieur sur un cheval. Cependant le Sulignan ne préféra pas ôter son mantel au col de fourrure. D'une part car il se trouvait bien à l'aise à l'intérieur et d'autre part car dans l'éventualité ou le Duc le chasserait au dehors, il serait déjà couvert.

Le Jeannot revint vers le jeune seigneur qui se trouvait toujours au même le endroit, le contraire aurait tout de même étonnant...
S'inclinant à nouveau devant lui, il lui fit signe de le suivre.

Seigneur, si vous voulez bien me suivre à la grande salle de réception, vous y êtes attendu.

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