Hall d'entrée du château de Souvigny...Présentez vous.

Au moins, le grand-père n'avait d'agé que son âge... Il avait conservé toute l'autorité dû à son rang et à son poste de patriarche.
Aliénaure sentit ses joues rougir, comme prise en faute. Normalement, elle aurait dû s'en aller et laisser les invités. Mais vraisemblablement, le Duc devait déjà être présent dans la salle à manger et il y avait fort à parier qu'il les attendait.

Toussotant légèrement, la jeune femme s'avança vers le petit groupe.

Veuillez pardonner mon impolitesse, vos Grandeurs, mais je sis convaincue que vous seriez plus à votre aise pour converser avec le Duc dans la salle à manger.

Elle était parti d'un pas non rassurant, aurai même voulu se mettre dans un trou de souris, rhaaa, tous ses titres, à force elle s'y perdait. Lissant sa chemise comme elle le pouvait, elle entra dans l'entrée pour attendre. Elle s'installa dans un coin tous en regardant tous autour d'elle ne sachant comment se mettre ou même qui l'acceuillera. Mettant ses mains derrière son dos et d'une voix mal assuré.

Y a quelqu'un ?

Le vieux Jeannot, fidèle domestique du Duc, était rentré de Clermont avec les autres domestiques pour récupérer des meubles et autres objets nécessaires à l'emménagement dans la nouvelle demeure clermontoise qui était bien plus grande que la précédente.

Il remarqua par la fenêtre d'une des chambres, qu'une dame approchait de l'entrée du château, une nouvelle visiteuse apparemment car il ne l'avait jamais vu encore ici.

Jeannot descendit les escaliers et s'approcha de l'entrée, son regard décortiqua les jolies formes de la donzelle, il en aurait bien fait son quatre heures mais bon il était vieux et ne devait généralement se contenter que des vieilles bourriques des cuisines.

Bonjour Dame, que puis je pour vous ?

L'air ailleur, regardant partout, elle n'avait pas fait attention au messire qui s'approche, un petit sursaut quand elle l'entend par derrière elle. Elle affiche un sourire pour faire bien va t'on dire mais quand elle se retourne, elle y voit un vieux tous empater. Faudrai dire à Lanf qu'il choisisse ses domestiques au physique, c'est pas comme ca que les gens resteront. Gardant son sourire, le pauvre, il y peu rien si le temps n'a pas joué en sa faveur.

Bonjour, je suis Sonia de Malaréac, une amie si on puit dire ainsi de votre Duc et je viens pour une petite visite de courtoisie.

Une petite visite de courtoisie ? Pfff comme il si le Duc avait que ça à faire en ce moment, décidément ces donzelles...Toujours à courir derrière le Duc de Souvigny.
Enfin il fallait faire son travail comme toujours.

Si vous voulez bien me suivre, le Duc vous recevra dans le petit salon.

Ne vérifiant même pas si elle le suivait il prit directement la direction de la pièce sus-nommée et il la laissa y entrer.

Je vais voir si sa grâce est disponible.

Pas de nouvelles, bonnes nouvelles ? Affirmatif ! Depuis quand elle prévient de son arrivée ? Jamais, pas une seule fois elle ne la fait. Et puis, après tout, c' est comme une surprise de ne pas dire que l' on arrive.

« Le duc et la duchesse sont demandés à l' accueil !! »

Et Arthur alors ? Oui parce que forcément, il va se sentir oublié et il lui en tiendra rigueur.«Oh Grand Arthur, Magnifique de Troy..On vous veut..non, on vous réclame à l' accueil ! »

« Et mini-Laure aussi ! »

La famille au complet, oui-da ! Drôle de façon d' indiquer son arrivée mais c' est sans compter sur les petites bouteilles de vin qu' elle boit pour masquer sa douleur physique. Certes, elle ne sent pas l' alcool mais elle ne se sent pas bien du tout...Quelle idée de voyager quand on est encore blessée.

Toujours l’oreille à trainer le jeune de Troy ? C’est fort possible ma foi.

Duc et duchesse gnagnagna accueil.

Ouai bon on s’en fout. C’est pas le tout, mais c’est pas qu’il va aller se mêler des affaires qui ne le regardent pas. Boah si en général il le fait. Surtout si comme en l’instant c’est une voix de femme qui secoue le castel. Mais aujourd’hui il n’est pas bien décidé à se mêler d’autre chose que ses oignons. Parce que son planning est over booké ! Des lits à remplir, des pâtisseries à manger, des femmes à énerver… ‘fin la routine quoi !

Oh Grand Arthur, Magnifique de Troy..On vous veut..non, on vous réclame à l' accueil !

Ah oui là ! Là c’est tout de suite différent ! Une femme qui à l’accueil l’appelle avec le respect qui lui est dû, ben ça se refuse pas, n’est-il pas ? Le magnifique de Troy, détourne donc ses pas qui le menait à la cuisine, pour aller aviser qui fait cet agréable raffut dans le hall d’entrée. Et c’est avec un immense sourire qu’il accueille l’arrivante, retenant son envie de courir, mais avançant tout de même jusqu’à elle.

Ma sublime et douce Blanche, réclamez et j’accoure.

Légère génuflexion pour garder la forme, et baise main pour ponctuer le tout, parce qu'il est d'humeur à entrer dans le rôle du magnifique et grand de Troy.

Blanche où l' Art de parler aux hommes. Effectivement, le blond arrive le premier et de bonne humeur !

«Vil flatteur ! »Petit sourire en coin.« Je crains de n' avoir rien de sublime, en l' état actuel. Avez-vous de bons médicastres à Souvigny ?»

Un petit sourire d' escuse se dessine, elle ne veut pas qu' ils s' inquêtent pour elle. Certes, elle n' est pas plus palotte que d' habitude, étant naturellement diaphane de peau mais pourtant elle est bien malade.« J' ai..bu, trop, pour masquer un temps la douleur mais là..je n' en puis plus.»

Des médicastres ? On aurait pu croire que le beau blond aurait pu répondre à une telle question par l’affirmative, capable en un instant de citer quelques noms pour la satisfaction de sa cousine. Mais les seuls médecins qu’il avait connu c’était sur des champs de bataille, il n’en avait jamais vu l’ombre d’un à Souvigny.

Hé bien… Si vos maux sont des blessures suite à vos combats, je puis peut-être mettre à votre disposition mon maigre savoir médical acquis suite à mes propres combats… Mais je n’ai pour ma part guère de meilleure solution à vous proposer. De ce que je sais, nous n’avons pas de médecin souvignyssois. Mais si je puis vous proposer un fauteuil ou un lit dans un premier temps, puisque je doute qu’avec l’alcool, la fatigue du voyage et les blessures vous ne teniez longtemps debout, en attendant l’apparition d’un maître des lieux… Peut-être ont-ils de meilleurs soignants à disposition.

Sourire léger pour ponctuer son offre, mais bien qu’il le cache, l’inquiétude le pousse à lui proposer négligemment le bras l’air de rien, pour ne pas l’offenser en sous entendant clairement qu’elle serait faible, ou autre conclusion qui le mettrait dans un mauvais pas, mais prêt tout de même à rattraper ce petit bout de femme.

Nous avons aussi de l’alcool si vous y tenez, ça je puis vous en trouver facilement.

L'apollon lui dédia un petit clin d'oeil taquin, sur pour autant qu'il valait mieux sur ce se taire, car sans aucun doute avec cette remarque venait-il encore de dépasser les bornes des limites Blanchiques.

« Vous n' avez pas de médecins à Souvigny ?»Elle prit bien volontiers son bras, y posant ses doigts fins.« J' ai entière confiance en vous, Cousin. Si vous voulez bien vous occupez de moi, je suis toute ouï. Un lit, ce serait agréable ainsi qu' un peu d' eau, je ne suis pas bien présentable. Et j' aimerais faire bonne impression auprès de minie Laure...»

Son regard croise celui du blond, les émeraudes s' y plantant. Malgré la fatigue, ses délicates lèvres forment un sourire dès plus moqueur. Au fond, elle n' a pas changée, elle a peut-être juste besoin de la présence de personnes aimées pour retrouver ses vieux réflexes.«Ha voui eh bien, j' imagine que vous vous êtes constituez une sacrée réserve de vin dans vostre chambre..Alors que je n' ai même pas encore vérifée si vous étiez véritablement devenu un homme..»

Y avait-il réellement personne d’autre que lui au castel que personne n’accoure ? La réponse lui fut apportée sous la forme d’un serviteur, le très célèbre Jeannot.

Monsieur Arthur, votre mère vous attend dans le grand salon. Maintenant. Vous y recevez une cousine de votre mère, et future marraine de votre sœur, j'ai pas bien saisis le nom, une vicomtesse de quelque chose.

Merci Jeannot.

Sa sœur et sa mère devaient donc se trouver présentement dans le dit salon. Quant à son père, peut-être qu’il y était, ou peut-être n’était-il pas au château. Quoi qu’il en soit, il semblait impensable d’abandonner Blanche ici, et il n’était pas certains que l’emmener en l’état dans le grand salon soit sage, elle nécessitait de toute évidence repos et soins. Pendant que Jeannot repartait de son côté, le blond entrainait pour sa part la brune accrochée à son bras vers une chambre libre.

Vos désirs sont des ordres, une chambre, et de l’eau, tout de suite madame ! Mais vous savez le vin il est plutôt dans les caves, je n’en caches pas de réserve.

L’apollon sourit en endossant son rôle de chevalier servant. Mais ils n’avaient pas traversé beaucoup de couloirs que la Marie à l’air farouche vient lui barrer le chemin.

Votre mère vous attend dans le…

Grand Salon en compagnie d’une cousine ! Je sais !

Elle vous attend ! Maintenant.

J’ai entendu… Poussez-vous, vous voyez bien que vous nous gênez.

Elle vous ordonne de la rejoindre.

Et moi je vous ordonne de disparaitre ?!

Je dois vous y mener !

Hum… Vous voyez ma cousine l’effet que je fais aux femmes ! Je suis harcelé en permanence, on en ferait pas tant pour un enfant hein ! Vérifiez tout ce que vous voulez, mais je suis un homme, et pas la moitié d’un.

Clin d’œil joueur à la brune, alors que la servante virait au rouge, qui prouvait sa gêne et plus surement sa colère.

Mais…

Allez oust, servez donc à quelque chose, allez voir ma mère, et lui dire que Blanche est arrivée, et que je me vois mal l’abandonner souffrante et fatiguée sans secours, ce serait honteux. Je m’occupe de l’installer et je viendrais dès que j’en ai l’occasion. Et vous allez le faire au pas de course, pour aller ensuite préparer la chambre de Blanche, lui trouver de l'eau, et du vin.

Capitulant la servante, s'éloigna en direction du grand salon, laissant le blond attirer tranquillement sa cousine vers la chambre promise.

Elle courait dans tous les sens , ouvrant une porte puis une autre , revint sur ces pas ...

Mais sacre bleu !! il est son bureau a Lanf !!

Cham s’arrêta dans le hall regardant a droite a gauche , pas un chat en vue , elle se décida de crier pour faire venir quelqu'un a elle

LANFFFFFFFFFF!!!!! Y a quelqu'unnnnn !!!

La jeune femme espérait qu'au moins comme ça on saurait lui indiquer son chemin afin qu'elle remette ce pli urgent son Suzerain . Ces yeux se posa sur le grand escalier qui s'élançait devant elle , une phrase de la duchesse ne fit qu'un tour dans son esprit ...

Citation :

Il doit assurément se trouver dans son bureau et les escaliers me fatigues plus qu'à l'accoutumée !

Mais oui !! Mais c'est bien sur !!!

Cham remonta sa robe et gravit les larges marches deux a deux avant de se retrouver essoufflée mais soulagée devant une porte ou il était signifié " Bureau du Duc de Souvigny "

Arrivée dans la cour du château , elle sauta du cheval et entre en courant dans le hall en criant les larmes aux yeux .

LANFEUSTTTTTTTTTTTT !! LANFEUSTTTTTTTTTTTT !!

Le duc avait eut le droit aux remontrances de sa fille et donc à présent il fallait rattraper son épouse, ce qui serait sûrement impossible...Tout du moins il comptait bien la rejoindre et se poster devant sa porte, non mais !
Quelques directives à jeannot pour préparer sa monture avant de descendre les escaliers blancs pour arriver dans le hall d'entrée de la demeure.

LANFEUSTTTTTTTTTTTT !! LANFEUSTTTTTTTTTTTT !!

Une Cham en sanglot venait de faire son entrée dans le château, enfin son retour plutôt en criant son nom.
Le Duc s'avança alors se demandant bien ce qu'il pouvait se passer pour qu'elle soit dans un état pareil, un malheur ?

Cham ! Mais enfin que t'arrive t'il ?

Sa robe portant quelques traces de sang , Cham se sentait défaillir en voyant Lanfeust devant elle . D'un revers de mains elle sécha ces larmes , elle prit son suzerain par la main , le tira dehors .

Lanf l'heure est grave !!! Prend ta monture et suis moi je t'en pris ! C'est ..... c'est...Laure !!! Le ...le... bébé !! j'ai fais ce que j'ai pu mais...

Oh mon dieu !!!

Toute tremblante la jeune femme se sentit pâlir .

Des traces de sang sur la robe de Cham, elle le tire dehors...Laure...le bébé ? Tout se fige dans la tête du duc, que se passe-t-il ?
Un malheur était donc arrivé, sa Laure, leur enfant...il ne savait pas vraiment ce qu'il s'était passé et ne voulait pas savoir finalement.
Il resta là quelques instants sans bouger, sans rien dire, devant sa vassale à la pâleur extrême. Une vision de cauchemar, plusieurs années auparavant, une lettre ouverte, de cette femme qui inconsciente avait prit la route, brigandée, perdant leur enfant, pour un autre homme...
Non cela ne pouvait à nouveau se reproduire, il ne pouvait perdre ni l'un ni l'autre, laure était tout pour lui, tout...

Se ressaisissant, il reporta son regard sur Cham et la questionna.

Cham calme toi s'il te plaît, dis moi rapidement ce qu'il s'est passé. Où est elle exactement ?

Jeannot était dehors lui aussi, suite aux cris de la jeune femme.

Jennot ! Prépare des montures et mon carosse rapidement, c'est urgent.

Il fallait faire vite.

Elle écoutait son suzerain , la pensée au bébé , a Laure ...la bas...

le carrosse ..Laure ..je lui parlais ..mais pas elle et.... le bébé dans ces bras ..Lanfffff!! Faut y aller !!!Dans les bois vite !!

Cham vit le valet revenir avec le carrosse , elle confia sa monture et prit place dans la voiture du Duc .

Malgré sa demande, Cham n'arrivait toujours pas à se calmer.
Ses quelques mots en plus augmentèrent son angoisse car apparemment Laure était très mal en point et le bébé dans ses bras...Né sans aucune aide...
Le rouquin la suivit alors dans le carrosse et donna les ordres à Jeannot.

Jeannot, tu prend la monture de Cham et tu nous suis !

Puis au coche !

A toute vitesse !

La voiture s'élança alors à toute vitesse et le Duc se plongea dans des pensées sombre, n'écoutant pas vraiment Cham qui indiquait le chemin.

Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 31/12/2012

Après une longue chevauchée, Albine se présente enfin à Souvigny. Elle n'y est pas spécialement attendue, enfin pas là, tout de suite et pas maintenant non plus.
Qu'importe, elle a promis une visite à Constance, donc pourquoi pas tout de suite ?

Elle regarde les extérieurs en souriant. Elle découvre un nouveau lieu. Elle sourit aux oiseaux, aux nuages et même aux pierres du château. Il est vrai qu'une longue promenade suite à une retraite et une attaque de brigand fait plaisir. La vie semble douce et belle. Il est donc logique de choisir ce jour là pour venir.

Elle laisse donc.son cheval se reposer et se présente.

Eh oh ! Le bon jour ! Dites, je suis Albine de la Fléchère Marigny. Je viens rendre visite à Constance d'Orsenac. Est-elle présente ? Peut-elle me recevoir ?

Elle sourit, attendant sagement la réponse.

Tient tient tient, n'était ce pas une blonde ça ? Certes ce genre d'animal n'était pas rare dans le coin, entre Laure, Constance, Héloise et lui même, c'était blonde powa. Lanfeust était un peu l'intrus de la famille. Arthur essayait bien de rajouter une femelle rousse dans les parages pour qu'il se sente moins seul, mais le papounet semblait réfractaire aux renforts. Et celle-ci pour ne pas changer, cherchait la compagnie de ses congénères, et pas de la plus agréable des trois selon son avis, puisque celle-ci lui avait brûlé la gorge au deuxième degré.

D'humeur taquine, le blond intercepta le serviteur.

Henri, vous seriez gentil de ne pas dire à Constance qu'Albine est là, huuuum par contre si vous vouliez lui dire qu'on l'attend d'urgence dans les écuries !

Et il s'empressa de rejoindre la jeune blonde avec un sourire innocent.

Oh Albine, vous ici ? On ne m'avait pas dit que... Vous seriez vous perdue ? Auriez vous besoin de quelque secours ? Si je puis vous être serviable !

Une légère révérence plus tard, le blond proposa son bras à sa vieille amie, bien décidé à l’entraîner dans le domaine à l'opposé de la direction où il risquait de croiser sa belle soeur.

Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 31/12/2012

Le serviteur revient fort enjoignant la jeune fille à se rendre aux écuries. Après avoir remercié le valet comme il se doit, la jeune se rend d'un pas alerte sur le lieu indiqué.

Oh Albine, vous ici ? On ne m'avait pas dit que... Vous seriez vous perdue ? Auriez vous besoin de quelque secours ? Si je puis vous être serviable !

Elle se retourne.

Le bon jour Arthur. Elle lui rend son sourire.

Contente de voir que ton retour est bien réel !Elle prend le bras offert.
Je viens rendre visite à Constance. Morganenn est-elle présente également ?

Durant un bref instant, elle songe à ne pas l'inonder de palabres, mais l'idée s'envole bien vite.

C'est fort aimable de ta part de me conduire. Contes moi donc ton retour sur le chemin. Comment se porte Héloïse-Victoire. Ayant moi-même été absente, je ne sais rien ! Et tes parents ? Les miens ont décidé de poursuivre le voyage, je ne sais trop où ils vont se rendre, par contre je ne pense pas les revoir durant un long moment...

Elle se demande encore, si son choix de demeurer à Clermont était le bon.

Ma foi, il faut bien que je les laisse un jour se débrouiller seuls !

Elle rit, inquiète tout de même.

Où allons-nous ?

Visite à Constance réellement ? Je ne pense pas qu’elle soit au castel, elle doit être à la mairie ou au château Auvergnat, mais en pleine journée, on la rencontre difficilement ici.

Pieux mensonge que voilà, la blonde diabolique devait bien se trouver dans les parages, avec quelque seau d’eau bouillante en main. Quelque mauvais sort, la mènerait surement sur leur chemin rapidement.

Quant à Morganenn, elle n’a jamais mis un pied à Souvigny jusqu’à présent, j’y viens si peu souvent, l’occasion de venir ici avec elle, ne s’est pas présentée, je suis certain qu’elle se trouve aussi à Clermont, où elle espère tellement te voir, je crois que tu lui manque. Nous aimerions tous te voir plus souvent. J’ai entendu parler d’un complot visant à te trouver un galant, mais je crois que je n’ai pas le droit de le dire.

Le regard taquin fut ressorti de derrière les fagots, le blond attisant sa propre curiosité, il aurait dut demander à Morganenn le nom dudit galant. Finalement le sourire se fit vague, moins franc qu’avant quand il devient temps d’aborder le sujet de sa sœur.

Hum, Héloïse va mal depuis que je suis revenu, j’ai bien peur que le mythe du prince charmant ne s’estompe, je ne suis plus tellement dans les grâces sororales, mais sa santé est bonne, tout comme celle de nos parents. Et d’Hector. Connais-tu notre jeune frère ? Je t’avoue que je ne l’ai encore jamais rencontré ! Je ne sais même pas s’il est blond ou roux. Il est jeune, peut-être n’a-t-il encore pas assez de poil sur le crâne pour qu’on définisse son devenir capillaire.

L’esprit s’affole : comment embêter sa sœur ? Dans quelle direction aura-t-elle du mal à les retrouver si réellement elle est au castel ? La blonde est contrariante, et il ne voit pas une seule pièce commune où il n’y avait aucun risque de la croiser. Peut-être la lice, mais n’ayant aucune raison d’entrainer Albine jusque-là, il allait falloir courir le risque du petit salon.

Allons viens-y au salon, on trouvera surement de quoi goûter. Pour ma part je ne crains pas pour tes parents, ils reviendront bien tôt, où le très haut mènera tes pas près des leurs. Comptes tu rester à Clermont durablement ? Notre famille à prévu des festivités pour fêter la nouvelle année, festivités où tu es bien entendu invitée, avec un bal et ce genre de choses qui rendent mes soeurs folles de joie.

Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 31/12/2012

Albine gémit, mais n'interropmt point Arthur.

Je te suis au salon. Je me présente à l'improviste, cela ne se fait point... Il ne faut point déranger. Mais nous pouvons parler d'Héloïse, je vois bien que cela te tracasse. En même temps, si cela peut te consoler, cela devrait se calmer avec le temps.

Elle sourit.

Peut-être te souviens tu qu'Hélène, Morganenn et moi-même avons organisé des chasses aux princes. C'était très amusant mais très puérile il faut bien l'avouer. Les jeunes filles sont ainsi, que veux-tu... Nous y croyons, naïvement, le mythe du prince venant secourir sa princesse des griffes du dragon ou du brigand. Tu peux sourire, je comprendrais, mais il en est ainsi !
Ensuite cela se calme de soi-même, naturellement.

Merci de m'avoir avertie pour le complot organisé par Morganenn et Hélène, j'aurais dû m'en douter, mais je suis parfois fort naïve... Il me faut absolument éviter cela quel cauchemard !!!

Elle se reprend.

Je vais rester à Clermont oui, je serai ravie de venir aux festivités.

Elle rit.

Que veux-tu ! Je suis une fille moi aussi, et cela m'emplit d'autant de joie que tes soeurs !
Je ne connais point Hector non plus ! Tu dois être heureux d'avoir un frère, je me souviens de ma joie à l'arrivée d'Emery. Que dirais-tu un jour d'aller en taverne avec Morganenn à Clermont ? Elle me manque également...

[Retour de ramassage de simples.]

La jeune blonde d'Orsenac qui était partie ramasser des herbes dans le jardinet derrière le château, non loin des écuries revint sa besace pleine de simples odorantes.

A peine eut-elle franchit la porte d'entrée du château, qu'un serviteur arriva prestement en sa direction...

Mademoiselle Constance, on vous attend de toute urgence aux écuries ! lui dit-il la voix légèrement tremblotante.

La jeune fille ne s'en rendit pas plus compte que cela, et partit rapidement en direction des écuries, après avoir demandé à Henri de mettre sa cueillette à sécher.

[Personne ne l'attend aux écuries... étrange.]

Quelques instants plus tard, la voici de retour légèrement rageuse de n'avoir trouvé personne du côté des écuries à part palefreniers, et autres.

Franchissement de la porte d'entrée du château... de nouveau. Mais en appelant fortement le serviteur.

Henriiiii ! Viens ici !... de suite !!!

Oui Mademoiselle ? Arrivée du pauvre Henri tout penaud.

Pourquoi m'avoir envoyé aux écuries ?! Personne ne m'y attendait !!! J'attends ta réponse ! Dépêche toi ou j'en fais état à Père...

Bref, elle réussit à tirer les vers du nez de ce pauvre Henri, après plusieurs minutes.

Quoi ?! Arthur ? Albine est ici ? Ho non ! Il exagère !

Bon maintenant savoir où il a emmené Albine.

Hum... Non, ce doit être une erreur. Il n'aurait jamais fait ça, pas Arthur. C'est un homme intègre maintenant.

Toute à ses réflexions, la blonde luminescente partit dans une direction au hasard en recherche d'Albine et du jeune de Troy... En espérant ne pas être obligée d'écumer tout le domaine pour les retrouver.
Arthur pourra certainement lui confirmer qu'il n'est pour rien dans tout cela.

Nombre de messages : 26 Date d'inscription : 14/08/2009

Dist s'était perdu et avait erré pendant des heures dans ce domaine qui ne semblait avoir ni commencement ni fin avant de trouver une porte plus grosse que les autres qui semblait être l'entrée. Le voyage depuis la Suède n'avait pas été de tout repos mais il avait comme principal défaut de ne rien pouvoir refuser à sa cousine qui le lui rendait bien.
De jours de bateau et de carrosse lui avaient laissé tout le temps de repenser aux élections passées pendant lesquelles, il faut l'avouer, il s'était bien amusé avec Laure mais surtout de penser aux élections futures qu'il fallait préparer.
En passant dans le couloir il vit un portrait de son grand père à l'âge de 10 ans posé à côté de celui de son arrière grand père qu'il avait de commun avec sa cousine et avec un roi de France d'ailleurs mais il préférait ne pas y penser.

HE OHHH ?????? Ya quelqu'un ? COUSIIIIIIIIIIIIIIIIINE ?? J'ai froid !

Et ce bien que le climat Auvergnat ait quelque chose de tropical quand on le compare au climat suédois.

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